
Après le décès d’une conseillère Pôle Emploi qui a été tuée par balles le matin du jeudi 28 janvier à Valence, les 900 agences du territoire français sont fermées au public vendredi 29 janvier.
Un drame s’est déroulé hier, jeudi 28 janvier, dans la ville de Valence dans la Drôme. Une conseillère Pôle emploi, responsable d’équipe, a été tuée par balles tôt dans la matinée. L’homme qui l’a agressée a ensuite pris pour cible l’employée, également DRH, d’une entreprise ardéchoise, âgée de 51 ans, qui est décédée à la suite de ses blessures.
L’assaillant présumé a tenté de prendre la fuite avant d’être intercepté par la police, il a été placé en garde à vue rapporte l’AFP sur Twitter.
En hommage à la victime, les quelques 900 agences Pôle emploi présentes sur le territoire français seront fermées au public ce vendredi 29 janvier et une minute de silence a été observée à midi. Une initiative mise en place par la structure « par solidarité et pour permettre un temps de recueillement ».
Par solidarité et pour permettre un temps de recueillement, nos agences seront fermées au public demain vendredi 29 janvier, et une minute de silence sera observée à midi. Nos services restent accessibles au 3949, sur https://t.co/Fp3IRr4d3Y et sur l’application Mon espace. pic.twitter.com/87Rh3nmq4N
— Pôle emploi (@pole_emploi) January 28, 2021
Un acte d’une grande violence qui a suscité la de vives réactions du côté des syndicats de Pôle emploi.
Dans un communiqué de presse publié par la CFDT Protection Sociale Travail Emploi, le syndicat déclare qu’entre « sidération et désarroi, il est difficile de trouver les mots justes ». Le CFDT PSTE évoqué un « drame terrible », une « tragédie d’une violence inouïe » dont « la gravité » nécessite d’interpeller « sans délai l’employeur Pôle emploi pour connaitre toutes les circonstances » et demande des « actes forts » en réponse.
De même, la CGT de Pôle emploi exprime sa « sidération » et dénonce une situation « difficile » dans le contexte de la crise « sanitaire, sociale et économique ». Dans son communiqué, le syndicat regrette que « la misère sociale et le désespoir d’une partie de la population peuvent malheureusement engendrer ces passages à l’acte » et rappelle qu’un drame similaire a été évité récemment le « 14 janvier, au Pôle emploi de Toulouse ».
Face à ce drame, la CGT pointe vers la situation de crise sanitaire et sociale et « exige que des mesures et des actes soient pris immédiatement ».
Camille Westphal Perrier
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